Le Blanc incarne l’absence.
Le Blanc n’est jamais tout à fait blanc.
Il y a toujours des traces d’autres couleurs. C’est elles qui témoignent de l’élément caché, de l’élément disparu, de l’élément tranformé.

Le Dragon, pièce de théâtre écrite par Evgueni Schwartz entre 1940 et 1943 est une allégorie sur le totalitarisme à la manière des contes russes.
Ecrite comme une parabole, elle est une critique acérée du nazisme mais aussi du stalinisme. Elle fut censurée en URSS dès sa première représentation en 1943.
La réédition du Dragon en 2012 en texte pour collèges avec une nouvelle traduction par Anna Louyest et des notes et dossier de Benoît Louyest, a été l’occasion pour nous d’illustrer la pièce de théâtre.
A côté de mes peintures présentées ci-dessous, Françoise Beurey a créé plusieurs illustrations sous la forme de montages photo.

« Non, pensez-vous ! Il est si bon ! Quand notre ville était menacée par le choléra, à la demande du médecin municipal, il a soufflé son feu sur le lac et l’a fait bouillir »

« Garde à vous ! Son excellence est apparue au-dessus des Monts Gris et vole dans notre direction avec une rapidité effrayante »